À quelques semaines de la sortie, le nouveau jeu Avatar développé par Ubisoft inquiète par ses mécaniques de grind jugées excessives.
Le nouveau jeu d’Ubisoft Avatar : Frontiers of Pandora, adapté de la célèbre série cinématographique de Cameron, est toujours bien annoncé pour le 7 décembre 2023. À ce titre, le jeu enchaîne les salons et présentations aux journalistes en vue de faire monter la hype. Pour le meilleur et pour le pire ?
Un Far Cry avec une skin Avatar ?
Malgré la date de sortie qui approche à grand pas, Avatar : Frontiers of Pandora semble avoir un peu de mal à trouver sa place. La faute peut-être à Star Wars Outlaws, autre jeu d’Ubisoft très attendu, qui lui fait de l’ombre. Et une autre cette adaptation en jeu vidéo d’une série de SF à grand succès… Toutefois la date de sortie d’Avatar : Frontiers of Pandora, juste avant Noël, prouve qu’Ubisoft entend bien en vendre beaucoup, et partout ! À noter que le jeu sortira d’ailleurs sur toutes les plateformes récentes :
- PS5
- Xbox Series
- PC
- Stadia
Et si la plupart des avis sont plutôt positifs à défaut d’être outrageusement dithyrambiques, d’autres appellent à la prudence. Parmi les défauts évoqués, on retrouve en particulier une faille récurrente à plusieurs jeux d’Ubisoft : un besoin de grinding abusif et lourdaud. Et évidemment, si ce genre de tare est souvent plus handicapante pour les jeux multi-joueurs comme The Division, les jeux solos d’Ubisoft ne sont pas en reste. Les séries Far Cry ou encore Assassin’s Creed notamment sont régulièrement pointées du doigt par la critique et les joueurs pour ces mécaniques un peu pénibles.
Trop de grind tue le grind
La boucle de gameplay est en effet bien connue… Le jeu exige des joueurs qu’ils augmentent leur niveau ou se mettent à crafter de nouveaux équipement : soit pour vaincre des ennemis trop puissants, soit pour simplement faire progresser l’histoire. La seule solution étant bien sur de farmer à outrance des ressources diverses… Une fois les ressources obtenues après deux heures de jeu fastidieuses, la zone devient abordable ou l’équipement au niveau, et le cours du jeu peut donc reprendre… Jusqu’à une nouvelle zone qui demandera de répéter la boucle, jusqu’à la nausée. Ceux qui ont joué à AC Valhalla, autre jeu d’Ubisoft, comprendront sans mal…
Au-delà d’allonger artificiellement la durée de vie du jeu, la mécanique de grinding amène de nos jours un nouveau bénéfice pour les développeurs : la possibilité de payer pour progresser. Comme l’explique Dmitry Rogulchuk, chef de contenu pour sur Сasinocanada, le prochain jeu Avatar proposera lui aussi une boutique en ligne qui vendra des moyens d’accélérer la progression des joueurs. Des coffrets-surprises offrant du loot, des ressources ou une devise utilisable uniquement dans le jeu sont désormais généralisés et le dernier-né d’Ubisoft ne devrait donc pas déroger à la règle. Ainsi, le jeu prendra sans l’avouer des allures de casino : avec loot box à obtenir aléatoirement ou non en échange d’un code de carte bleue. Mais là où le bât blesse, c’est que de véritables casinos comme ceux sont nettement plus honnêtes ! En effet, dans le créneau de l’igaming, tout joueur peut choisir son propre opérateur et lire les avis le concernant sur des plateformes spéciales telles que CasinoCanada est le meilleur site d’évaluation pour les joueurs canadiens.
Na’vi ou navet ?
Si le jeu est encore officiellement en phase de développement, la sortie prochaine laisse penser que la face monétisation est déjà achevée. L’inclusion d’une boutique en ligne pour surpasser le besoin de grind reste donc à vérifier, mais selon les derniers échos, terminer le jeu sans débourser de l’argent supplémentaire risque d’être un peu pénible. Et c’est sans compter d’autres bémols éventuels (maniabilité variable, soins aux graphismes également inégaux). Mais si la popularité d’Ubisoft et de la franchise de Cameron laisse penser que le jeu se vendra correctement, rien ne dit que la qualité sera à la hauteur des chiffres de ventes !