La dépendance au jeu est un problème majeur qui touche un bon nombre de personnes à travers le monde. Elle peut engendrer des conséquences dévastatrices sur la vie personnelle, sociale et financière des individus concernés. Bien que de nombreux facteurs externes y contribuent, ce processus relève en grande partie de la personnalité des joueurs. Cet article vous dévoile quelques traits de caractère et comportements qui peuvent augmenter le risque de développer cette addiction.
La sensation seeking et son influence sur la dépendance au jeu
La sensation seeking, ou recherche de sensations, est un trait de personnalité se caractérisant par la quête perpétuelle des nouvelles expériences et d’émotions fortes. Dans le contexte de jeu, cela se traduit souvent par une tendance à prendre des risques démesurés, que ce soit dans un casino en ligne sans dépôt ou dans un établissement physique. Attirés par l’excitation du moment, la montée d’adrénaline et l’anticipation des gains éventuels, les joueurs sont plus enclins à parier de grosses sommes ou à participer à des jeux de hasard traditionnels.
Cette recherche continue de sensations fortes peut toutefois donner lieu à un comportement de jeu impulsif. En effet, les victoires occasionnelles ou les moments de succès renforcent davantage le désir de continuer à jouer dans l’espoir de retrouver l’excitation recherchée. Malheureusement, cela peut rapidement devenir une spirale de dépendance, car les joueurs prennent des risques de plus en plus importants pour vivre à nouveau des instants palpitants.
Comment les émotions négatives peuvent-elles influencer la dépendance au jeu ?
Parfois, la dépendance au jeu s’associe aussi à des problèmes de santé mentale. Pour de nombreuses personnes, les divertissements constituent un bon moyen de distraction ou de soulagement temporaire vers lequel elles se tournent lorsqu’elles se sentent submergées par des émotions négatives : stress, solitude, anxiété, dépression, etc. D’ailleurs, plusieurs jeux promettent un pic d’excitation et de dopamine dans le cerveau, ce qui peut momentanément masquer les sentiments désagréables.
Toutefois, cette évasion émotionnelle peut devenir problématique. Les individus peuvent effectivement se retrouver pris dans un cycle où le jeu devient leur principale stratégie pour faire face à leur dépression, leur stress, etc. Mais au fil du temps, cette habitude peut évoluer en dépendance. Dans les faits, les pertes et les conséquences négatives résultant des divertissements alimentent davantage les sensations défavorables, ce qui crée un cercle vicieux.
Quid des tendances interpersonnelles schizoïdes d’évitement ?
Les tendances interpersonnelles schizoïdes d’évitement sont un trouble de personnalité qui limite significativement la capacité à se lier aux autres. En d’autres termes, elles se manifestent par un détachement constant et un désintérêt général pour les relations sociales et les échanges entre individus. Elles peuvent augmenter la vulnérabilité à la dépendance au jeu de plusieurs manières.
Tout d’abord, les individus présentant ces caractéristiques ont tendance à éviter toute interaction humaine et préfèrent la solitude. Cependant, ils cherchent à combler le vide dans d’autres activités comme les jeux en ligne. Ces derniers constituent donc pour eux une échappatoire qui leur permet de s’évader de la réalité et de faire face à leur malaise social. Qui plus est, ils peuvent offrir un monde virtuel où les joueurs peuvent se sentir dans leur peau et moins exposés aux relations interpersonnelles.
En outre, les personnes qui souffrent d’un trouble de la personnalité schizoïde ont souvent une faible estime d’elles-mêmes. Cela les amène à chercher la validation à travers le jeu. De fait, les gains occasionnels dans les différentes parties peuvent renforcer un peu leur estime de soi, même pendant une courte durée, ce qui les incite à continuer à jouer malgré les pertes. Vient alors s’installer l’addiction.