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C’est l’ouverture de la pêche avec Fishing North Atlantic

Le top départ est lancé. Hier vendredi 16 octobre, les amateurs de pêche en mer ont pu enfin prendre en main le successeur de Fishing Barents Sea. Toujours développé par MiscGames, mais auto-édité, North Atlantic nous fait traverser l’océan pour aller en Nouvelle Ecosse sur une mer de 200×300 km.

Le principe du jeu n’a pas changé d’un iota. Il faut partir en mer, par tous temps et par tous types de météo pour ramener du poisson aux différents ports afin de le vendre. L’interface du jeu permet une prise en main immédiate, et le tutoriel de démarrage est rapide et intuitif. Contrairement à son prédécesseur, Fishing North Atlantic vous fait débuter avec un bateau flambant neuf, et non une vieux rafiot en bois, que vous pourrez toujours améliorer au shop. Moteur, quota de pêche, équipement, équipage, tous les ingrédients qui avaient permis de progresser dans Barents Sea sont présents. La grande différence est donc à aller chercher ailleurs.

L’Unreal Engine 4 fait des merveilles sur l’eau

Le premier constat que le joueur, nouveau ou ancien, fera, c’est la qualité du rendu de l’eau. Graphiquement, l’équipe de MiscGames a totalement revu la physique et l’aspect de l’océan. A tel point que, sur une portion de mer, il serait presque impossible de faire la différence entre une photo et le jeu. Même l’écume est générée et pousse le réalisme encore plus loin dans le détail.

Et les amateurs de graphisme seront heureux d’apprendre que l’optimisation est excellente. Là où il était autrefois difficile d’aller chercher les réglages Ultra sans plomber le compteur de FPS, Fishing North Atlantique propose un mode « Epique » qui ne fait pas flancher la 1070 Ti qui épaule mon vieillissant Intel Core i7 8700. On apprécie le travail réalisé par les développeurs.

Mode simulation activé

En quelques mots, Fishing North Atlantic place le curseur côté simulation plutôt que arcade. En mode « Mission », il est impossible de faire un « voyage rapide », et il faut plusieurs heures pour vous rendre d’un point A à un point B, avec l’océan pour seul décor. Il vous faudra gérer correctement votre carburant, votre fatigue, celle de votre équipage, et l’état de votre équipement avant chaque sortie. C’est de la pêche professionnelle et non la petite sortie loisir. Heureusement, pour passer le temps, l’excellente « Simulator Radio » vous tiendra compagnie, par temps sec ou pluvieux.

Les techniques de pêches du précédent opus sont ici toutes réintégrées : Morue, aiglefin, maquereau, lieu noir, sébaste, merlu argenté, mais aussi, plus sportif, la pêche à l’espadon ou au thon, ainsi que les casiers à homard ou crabe des neiges. Pour les navires, je n’ai personnellement pas encore tout débloqué, mais la gamme va du « petit bateau » de 9m au gros chalutier.

Si il était possible de passer plusieurs centaines d’heures de jeu sur la mer de Barents, aucun doute qu’on passera encore plus de temps sur les côtes Canadiennes. Le jeu est disponible sur PC Steam pour le moment, et sur PS4 et Xbox One début 2021.

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