On vous dévoile encore un peu plus Pure Farming 2018
A quelques jours de la sortie du titre du studio IceFlames, voici un premier avis sur la version « Preview » de Pure Farming 2018 datant de mi-janvier et qui est nettement plus avancée que la version « Press » qu’on a pu avoir entre les mains auparavant.
Cette dernière permettait uniquement de découvrir quelques missions et une partie des 4 maps disponibles à la sortie du jeu. Il n’y avait pas de menu, le jeu était très sommaire. Dans cette version preview, on retrouve un ensemble plus complet avec de vrais menus : nouvelle partie en mode libre ou en mode défis de ferme, gestion des extensions, option, etc.
Le mode libre est une simulation brute, vous vous retrouvez lâché dans le décor Allemand sans aucune aide ni tutoriel. Le mode « défis de ferme » est composé quant à lui d’une vingtaine de missions orientées « arcade » pour découvrir le jeu. Contrairement au mode simulation, il y a un début et une fin, avec un scénario et du matériel pré-établis. Un menu « extensions » permet de gérer les mods. D’ailleurs les premiers ont déjà fait leur apparition : deux packs de tenue pour le fermier, la carte « Allemagne », et le pack Chargeuse JCB 435F sont intégrés.
Enfin, il est désormais possible via le menu « options », de bidouiller un peu les entrailles du jeu : modifier la langue, régler sa manette, sa souris, l’audio, les paramètres vidéos, et les effets graphiques. On découvre d’ailleurs que nombre de ses effets ont été annoncés dans Farming 19 la semaine dernière. Avec un peu de recul, on se demande si FOCUS n’a pas communiqué sur les informations graphiques uniquement pour des raisons marketing et contrer l’arriver du titre polonais. Il est bon de noter que la sortie du titre le 13 mars coïncide avec l’arrivée du DLC Ropa pour FS17… Coup marketing ? Peu importe, les 2 titres ont leur place dans les chaumières !
On se lance
Pour cette preview, seule la carte Allemagne est disponible dans une version « light ». Avant le lancement d’une partie en mode libre, il est possible de choisir sa map, son capitale de départ (jusqu’à 600000 euros pour la preview), l’heure de la journée et es conditions météo.
Ingame
Ma config de test : Intel Core i7, 16 Go RAM et Nvidia 960M. Toutes options à fond, c’est fluide et beau. On retrouve le moteur Unity en toile de fond, avec toutes les options graphiques dont il est capable. Techniquement, l’outil de Unity Technologies est polyvalent et « passe partout », assurant une compatibilité avec toutes les plateformes du marché, y compris mobile. L’aspect général est séduisant et les modélisations extérieures sont de bonnes factures. L’intérieur des véhicules, par contre, est le gros point noir de cette preview.
La tablette à tout faire
L’agriculteur dispose d’une tablette pour piloter l’ensemble de sa ferme et ses acquisitions. Tout passe par l’appareil mobile : achat de matériels, vente d’animaux, et pilotage du drone pour jeter un rapide coup d’oeil à son exploitation.
On démarre la partie avec une base matériel composée d’un tracteur Zetor, d’une charrue, un 4×4, une moissonneuse, et une remorque. Pas de bâtiment, pas d’animaux… et pas de champs. Il faut tout acheter. Après notre premier achat de champs et de tracteurs, nous nous rendons sur place pour y placer un ouvrier et tester l’IA du jeu. Au passage, jongler entre les équipements achetés est un vrai régal et passe par une roue de sélection très intuitive.
De nombreuses incohérences sont encore présentes en ce qui concerne l’intelligence artificielle. L’ouvrier passe parfois la charrue 2 fois au même endroit et il n’est pas rare de le surprendre à faire du drift en bout de champ. Niveau efficacité on a vu mieux. De plus il n’est pas encore possible de mettre 2 ouvriers dans le même champ, le jeu ne l’autorise pas. On ne va pas jeter la pierre à un titre qui n’est encore qu’une preview, et on reviendra dessus lors de la sortie définitive.
Concernant l’élevage, le terrain dispose de bâtiment préfabriqué qu’il est possible d’acheter puis d’améliorer en terme de capacité d’accueil et de stockage. Pour l’exemple des bovins, l’enclos extérieur est attenant au bâtiment et dispose d’un robot de traite, d’une aire de stockage du fumier, d’une fosse à lisier, d’un silo pour l’aliment… Les animaux sont tous représentés dans le champ. Si vous faites une ferme des 1000 vaches, ça risque vite d’être le bordel…
A ce stade il est inutile d’aller plus loin dans la présentation de la campagne solo car toutes les cultures ne sont pas présentes dans cette preview. Je reviendrai très prochainement sur le mode « défis de ferme » plutôt original au niveau de ces scénarios. A la manière de Cattle And Crops, Pure Farming est un jeu avec lequel je prend beaucoup de plaisir à mesure que son développement avance. Finalement, il représente une version plus ludique que les autres simulations agricoles. Farming Simulator reste toutefois maître dans l’équilibre jeu/simulation… pour le moment.