Animal phare de cette version, les chevaux de Farming Simulator 19 présente un double intérêt. Tour d’horizon de cette production.
Ils avaient été annoncés dès le début de l’année, les chevaux font désormais partie de la liste des animaux d’élevage de Farming Simulator. Le gameplay se voit revisité pour l’occasion.
Un business sans contrainte
Vous le saviez, ou pas, l’élevage dans Farming Simulator se limitait aux poules, cochons, vaches, moutons. Chaque production a des besoins spécifiques en termes d’alimentation et d’entretien. Ces 4 types d’élevage, si ils sont bien menés, vous apporteront quelques choses à vendre ou à valoriser (lait, œuf, laine, fumier, lisier…). Les chevaux, eux, ne rapportent rien directement. Le « business model » est bien différent : vous achetez vos équidés, vous les nourrissez, et ce sont les phases d’entrainement qui développeront les capacités physiques de votre monture et vous permettront de le revendre plus cher.
Il y a moins de contraintes. L’alimentation est très simple, à base de foin et d’avoine. Il n’y a pas de crottin à ramasser. Pour entraîner votre cheval, il suffit de le monter et d’aller parcourir un peu la map. Les différents éléments de décor trouvent alors tout leur sens. Des remorques, type van, arrivent également chez le concessionnaire. Elles vous permettent de transporter jusqu’à 2 chevaux en même temps. L’idée est bonne si elle n’était pas limitée au transport des chevaux d’une écurie à une autre. Impossible de larguer les chevaux sur la plage à partir du van.
Pour ce qui est de l’animal en lui-même, il est très bien modélisé, vous pouvez choisir la robe (couleur), mais l’animation reste encore à améliorer. Les 3 allures sont bien réalisées et les transitions de l’une à l’autre s’effectuent en douceur. Le saut, lui, est à revoir. Quant à la physique, c’est le gros point noir. Votre canasson semble ne pas connaître les lois énoncées par Newton, grimpant un coup dans un arbre, un autre coup au lampadaire. Il est également capable de monter un mur quasiment vertical sans ralentir. Dommage pour une production que les trailers de lancement nous ont vendu comme exceptionnelle.
Gros point positif tout de même, les chevaux ouvrent la porte du jeu à un nouveau public, peut être plus féminin, qui pourra le dédier entièrement à cet élevage (peu d’outils à manier, une seule plante à cultiver, le foin pouvant s’acheter en magasin).
Les enclos ne sont plus dépendants des cartes
Pour mener à bien vos élevages, il vous faut des enclos. Ils se trouvent tout naturellement dans la rubrique « Objets plaçables » du magasin. Mais peut-on vraiment les placer où l’on souhaitent ? Pas tout à fait, il est nécessaire d’avoir une surface assez plane pour que le moteur du jeu adapte le terrain, et le problème est bien là : sur les nouvelles maps, il n’y a que très peu de plats, et finalement beaucoup de dévers. Vous pouvez néanmoins placer plusieurs bâtiments d’élevage et ainsi obtenir de très grands cheptels.
On attendait un peu d’amélioration au niveau des anciens élevages. Il n’y en a pas eu. Pire, certains joueurs reprochent déjà à Giants Software de s’éloigner du réalisme que l’on connaissait dans Farming Simulator 17. Comment expliquer qu’il faille faire plusieurs allers-retours avec une tonne à eau de 7300 litres pour remplir l’abreuvoir de nos 40 vaches ? Idem pour la ration mélangée. Comment expliquer qu’il soit nécessaire de pailler l’extérieur de l’enclos plutôt que l’intérieur du bâtiment ? Ce sont des choses que l’on ne devrait pas voir sur une simulation qui fête son 10e anniversaire. Les nouveaux joueurs n’y verront peut être que du feu, mais les anciens risquent de grincer des dents.
Le chien à la rescousse ?
Et ce n’est malheureusement pas le chien, autre animal attendu, qui viendra relever le degré de réalisme. Ce bon gros pépère reste à côté de sa niche à attendre de voir sa gamelle remplie ou son propriétaire lui faire quelques grattouilles. Jouer à la balle ? Ce bon vieux Rex semble avoir quelques soucis de compréhension et le jeté de balle ne déclenche aucune réaction, sans doute une erreur de jeunesse qui sera corrigée.
La suite de notre dossier FS 19
- Sommaire du dossier
- Évolutions du Giants Engine
- Nouvelles maps, gameplay : quelques changements bienvenus
- Les cultures : avoine, mais surtout coton
- Les animaux : le business des chevaux, sans oublier le chien
- Dans le garage : Les véhicules, à ce niveau c’est de l’art
- Le modding, pièce maîtresse du jeu
- L’avis des joueurs
Article intéressant,
je ne trouve pas le moyen de « vendre » mes équidés. Malgré la présence de la remorque de transport, il m’est impossible de placer les bêtes dedans et de le vendre.
Une idée?