Train Sim World 2 est enfin disponible. Sorti sans tambour ni trompette, Dovetail a, une fois de plus, fait le choix de s’occuper de la communication autour de la venue de ce « nouvel » opus. Reprenant le flambeau de TSW 2020, cette simulation ferroviaire était annoncé comme une évolution, notamment du moteur interne, le Simugraph. Graphiquement, le jeu est toujours propulsé par l’Unreal Engine 4, et reste, à ce titre, magnifique, avec des modélisations, et des textures précises. Le gameplay reste inchangé et vous place dans la peau d’un conducteur de train.
La douche froide
Au premier lancement du jeu, c’est un peu incompréhension. Pourquoi une nouvelle simulation ? On se retrouve ici avec une évolution qui ne parait pas assez profonde pour justifier de l’achat d’un nouveau titre complet. Heureusement pour nous, joueurs ayant investis massivement dans les DLC de TSW 2020, Train Sim World 2 sera (car pour le moment ce n’est pas le cas) compatible avec les DLC du précédent opus. Preuve en est qu’il n’y a pas énormément de changement. A la date de lancement, seul « Peninsula Corridor » nous était proposé comme compatible.
Nouveau jeu, nouvelle sauvegarde. Il vous faudra reprendre toute votre progression. Pire, il faut refaire tous les tutoriels d’apprentissage, même si vous êtes un joueur expérimenté. Une simple question « Voulez-vous faire les didacticiels ? » aurait suffit à nous faire gagner de précieuses heures à ne pas réapprendre les commandes de bases. Les 2 grosses nouveautés sont finalement à voir au niveau des routes et des trains.
Le plaisir, après la déception
Globalement, nous avons toujours pris énormément de plaisir à jouer à Train Sim World. Il en est de même avec cette suite. Passées les critiques sur les choix stratégiques de Dovetail pour le développement de TSW 2, on se retrouve avec ce qui aurait pu être 2 DLC supplémentaires pour TSW 2020 : le train ICE 3 et le métro londonien.
L’ICE 3 est un train grande vitesse pointant à 300 km/h. La sensation de vitesse est totalement bluffante, on prend un plaisir immédiat aux commandes de ce train. A l’opposé, le métro londonien et ses 30 km/h est idéal pour les nouveaux joueurs. Des fonctions basiques et une vitesse paisible, quoi de mieux pour faire ses premiers pas.
Deux nouvelles fonctions, qui ne révolutionnent absolument pas le jeu, sont quand même arrivées. Le créateur de scénarios, et l’éditeur de trains. Le premier, complexe à appréhender, vous permet d’aller plus loin que les trajets proposés de base par le jeu. Dovetail a récemment publié une vidéo (en anglais) pour comprendre son usage. Le second outil permet de personnaliser les trains. Couleurs, graphismes, textes, vous pourrez, après de longues minutes, arriver à un résultat correcte, tant l’outil manque d’ergonomie. Là aussi, les développeurs ont publié une vidéo pour montrer les capacités du « Livery Designer ».
Au final, cette édition, vendue sous la barre des 30€ seule sur Steam, s’apparente à un pack de DLC. Une édition contenant le premier DLC « East Coastway » est aussi disponible pour 20 euros de plus, soit 49,99€. La compatibilité avec les DLC existants rassure et nous pousse forcément à vous conseiller le passage sur Train Sim World 2. De toute façon, TSW 2020 ne verra plus de contenu additionnel.